On peut penser que Nietzsche haïssait Socrate. Parce
que Socrate part d’un principe humain, et en fixe les bases, lorsque Nietzsche
veut retourner aux instincts, et faire fi de toute l’origine de la philosophie.
Mais Nietzsche se trompe, car avant Socrate, il n’y a rien d’heureux, car les
instincts ne prouvent aucun bonheur, tandis que Socrate alimente le bonheur
vers ce que Nietzsche pensait à tort être une déviance. Mais nous sommes
condamnés à être humains, et c’est tant mieux. On ne saurait jamais trop être
humain, et je m’adresse à Nietzsche, que toute forme de bonheur prend ici sa
source, et que la civilisation sous toutes ses formes est cette source, qui
alimente tout ce que pourtant Nietzsche adorait sous le nom de culture.
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