vendredi 9 mars 2018

Monde sensible



Les sentiments les plus fins s’amassent, et une fois agglomérés entre eux, ils forment une épaisse couche. Celle-ci, si on ne sait s’en dégager, est le propre de la vulgarité. Ceux-là qui se réclament du corps sensible sont souvent les bouchers d’eux-mêmes, s’appuyant sur des chimères sensorielles, des sentiments amassés pour en produire la caricature indifférente, et semer la vulgarité et le culte du corps lorsque plus rien en eux n’adhère à la véritable forme sensible.

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