mercredi 7 janvier 2015

Charlie Hebdo


L’attentat à Charlie Hebdo ? Simple conséquence de la porno-démocratie américaine. Comme je le répète à longueur de journée l’islamisme radical est une réaction directe au modèle porno-démocratique américain, lui-même n’étant qu’une variante du système capitalistique poussé à son comble et du puritanisme américain.
Il est ainsi très surprenant d’observer que les combattants divers de la même cause se tuent entre eux, tandis que les pornocrates dorment dans leurs villas californiennes.
Ce qu’il y a de surprenant aussi, c’est que j’avance là ce que beaucoup savent déjà, mais que la pornocratie américaine a réussi à faire un tabou du sujet qu’elle exploite, créant par là un syndrome caractéristique de tous les golems fascisants qui ont pu se former.

Google


Voilà donc un Américain au stade terminal du mongolisme non-génétique qui nous présente la vie éternelle sur un spot publicitaire de l’une des plus grandes entreprises américaines. Rien d’étonnant, non vraiment rien. La peur de la mort a toujours débilité les gens, et c’est à travers ce prisme tout puissant que l’humanité raisonne, et que l’humanité s’est orientée. Le service et l’allongement de la vie comme prétendu bonheur.


Déjà ce n’est pas du rôle de Google d’investir dans la médecine, mais du ressort de la médecine elle-même. Que Google veuille devenir la plus grande entreprise au monde, voire la seule dans un avenir futur, que Google veuille devenir le réseau le plus inique possible contrôlant jusqu’aux cellules de nos corps, cela ne devrait effectivement pas avoir lieu. Mais rien n’y fait, les plus riches sont rassurés par cette initiative qui ne concernera jamais qu’eux. L’avenir, la médecine elle-même ne concernera que les seuls les plus fortunés, les plus corrompus par le capital, les maitres régnants d’une société infantile.


Mais la vérité n’est-elle pas que les gens ont eu peur de vivre longtemps à ce point que cela les a infantilisé et a fait germer dans le monde entier une sorte de nihilisme ambiant. S’ils n’en avaient pas eu peur, ne s’en seraient-ils pas réjouis ? N’est-ce pas réjouissant de conquérir et de progresser ? Non l’homme est resté un larbin vautré dans le passé qui en définitive a peur d’évoluer, puisqu’il s’y prend fort mal. Il s’infantilise au lieu de gagner en maturité : il n’évolue pas. Avant d’avoir haï la mort, il a haï la vie, et il ne fait que la provoquer en l’allongeant, qu’assouvir la haine qu’il a du monde qu’il lui a été offert. Sinon évidemment il s’en sortirait mieux, il aurait allongé son intelligence au lieu que de l’avoir confinée dans un bocal stérile où sera relégué l’avenir entier.