Aristote parle d’âme, de sensation et d’intellect, mais ne
parle jamais de sentiments, ce qui est très significatif. Car le sentiment, qui
s’est forgé au fil des siècles, par exemple avec le roman de Tristan et Iseult
ou la relation d’Héloïse et Abélard, le sentiment est à n‘en pas douter la
conjonction de la sensation et de l’âme. C’est d’une logique aristotélicienne.
lundi 25 juin 2018
jeudi 21 juin 2018
Spinoza
Spinoza a fait mouche avec ses théories sur l’affectivité,
ce qui était pour l’époque très honorable. Seulement aujourd’hui on le lit sans
prendre en compte l’évidence : c’est le mental qui coordonne l’affectivité.
Sans lui rien d’agréable ne subsiste. Par conséquent terminons-en avec cette
stupide posture de l’affectivité comme ordre des choses. Les choses se
transcendent par le mental. Le mental est le garant de l’affection.
Inscription à :
Articles (Atom)